La zombification: Phénomène à la fois fictif et réel…

Bonjour les amis, j’espère que vous vous portez bien. Eh bon, aujourd’hui j’ai décidé de faire un tour dans l’univers du paranormal et parlé de ce phénomène qui est peu connu ou mal connu par bon nombre. Dans l’espérance que cela satisfera votre appétit intellectuel, je vous souhaite une bonne lecture.

La zombification correspond à l’action de décerveler des personnes pour les manipuler.
Elle aboutit à la doxosophie, discours démagogique prescrivant ce que les gens veulent qu’on leur prescrive : opinions rebattues, conseils de bon sens, leçons de zenification pour une zombification des foules « incontrôlables ».

Qui pratique la zombification?

La zombification est pratiquée par les sorciers, nommés Hougans ou Bokos, qui sont considérés comme des divinités et des hommes. Ils font boire ou ils frictionnent la victime avec une concoction à base d’ingrédients naturels tels que des ossements humains en poudre ou des lézards, des carcasses séchées de gros crapauds ou de certaines plantes.

Quels sont les procédés de la zombification ?

Dans le vaudou haïtien, le zombie est une personne victime d’un bokor (prêtre vaudou), plongée dans un état cataleptique et privé de son âme par administration d’une puissante drogue. La victime, qui passe pour morte, est enterrée et au bout d’un certain temps, le sorcier revient déterrer le corps de sa victime en récitant diverses formules magiques.

Extrait de sa tombe, il lui est administré un antidote qui élimine les effets du poison et le fait sortir de sa léthargie. Puis il consomme une drogue hypnotique qui le rend amnésique et le réduit en esclavage.

La drogue est à base de tétrodotoxine, un poison puissant que l’on retrouve dans le tétraodon (poisson-ballon), et elle est administrée sous forme de liquide à ingérer ou par contact avec la peau sous forme de poudre (placée notamment dans les chaussures ou à l’intérieur des vêtements, cette poudre est associée à une substance urticante du type venin de crapaud pour que la personne se gratte et que la poudre pénètre la peau). En Haïti, on parle de « recevoir un coup poudre ». Elle donnerait à la victime toute l’apparence d’un mort par un arrêt complet apparent des fonctions vitales (état de catalepsie), tandis que le sujet resterait conscient et continuerait d’entendre ce qui se passe autour de lui.

Le poison aurait un effet limité dans le temps ou pourrait être annulé avec un antidote. Cette pratique, courante en Haïti et au Bénin, est interdite, mais elle perdure néanmoins, le vaudou étant une pratique chez les descendants des esclaves d’origine africaine.

Qui est la victime de la zombification ? _ Le zombie _

Provenant de la culture haïtienne, les victimes de sortilèges vaudous permettant de ramener les morts à la vie ou de détruire la conscience d’un individu, sont qualifiées de zombie.

Le mot « zonbi » signifie en créole « esprit » ou « revenant ». Il désigne ainsi des dieux esprits de tribus africaines. Depuis le xixe siècle, les zombies ont revêtu de nombreuses formes.

Le terme renvoie à deux concepts fantastiques assez différents. L’un relevant de son origine et l’autre dérivé du premier et plus répandu.

Concept d’origine africaine et haïtienne

Concept le plus ancien, ici le terme « zombie » désigne des cadavres de revenants, souvent ressuscités par l’intermédiaire de sciences occultes et manipulés par un sorcier.

Dans les croyances d’Afrique du Sud, la notion de zombie au xxe siècle recouvre l’idée d’esprit prisonnier d’une sorcière qui le force à travailler.

Le concept de zombie a pris une grande importance dans la culture haïtienne. Il est non seulement lié aux racines africaines, mais également à l’esclavage et à l’oppression dans l’ile.

Concept dérivés mais plus populaire

Ce concept est de loin le plus récent mais n’en demeure pas moins le plus connu. Dans cette culture populaire, le terme « zombie » désigne des personnes décérébrées contaminées par une maladie ou un élément chimique, lesquels leur donnent l’apparence de morts-vivants, donc dépourvus d’intelligence. Leur état est mieux explicable médicalement, mais ils sont souvent davantage incontrôlables, et surtout en général, les fictions mettent en scène une poignée de héros face à des hordes innombrables de zombies.

Par extension, le terme peut également désigner quelqu’un ayant l’air absent, amorphe au point de se demander s’il n’est pas plus mort que vivant.

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