La 43è édition du Popo Carnaval lancée le jeudi 4 janvier 2024, débuta officiellement le 1er Avril pour prendre fin le 14 avril de la même année à Bonoua, ville du Sud-Est de la Côte d'Ivoire. Pour l'occasion, ce festival mit un point d’honneur sur son importance dans développement local ivoirien, avec le thème suivant : « Impact du Popo Carnaval sur la protection du patrimoine culturel et la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire »,

Avec un contenu ravivant la flamme de ses participants et la ferveur de l'événement, le Popo carnavale a une fois encore, à l'évidence, marqué les esprits. Mais avant d'en arriver aux activités de cet événement, intéressons nous à ses origines et à son déroulement. 

QU'EST-CE QUE LE POPO CARNAVAL ?

Issu d'une modification ou amélioration de la fête annuelle des ignames dans le peuple Abouré, le Popo carnaval est une fête, une célébration de génération.

Cette dénominations provient d'une innovation apportée par les jeunes de cette communauté en intégrant le «Popo» (qui signifie «masque» en langue Abouré) à l'organisation de cette fête, d'où son caractère plus ou moins mystérieux. Beaucoup plus tard, cette génération de jeunes devenus des adultes, baptisèrent cette fois-ci la fête du nom de «Popo Carnaval», en y introduisant l’aspect moderne (carnaval) sous la forme d’un défilé de toutes les forces vives de la région.

Depuis 1972, l'organisation de cette fête est inscrite dans les mœurs des Abouré qui, chaque année, pendant la période de Pâques (dans le mois d'avril), se retrouvent pour se réjouir dans une même liesse populaire. C'est aussi une occasion pour ce peuple, d’inviter à la véritable cohésion sociale suivant une organisation atypique.

COMMENT L'ÉVÉNEMENT SE DEROULE T-IL ?

Le Popo Carnaval se déroule généralement sur une période d'une semaine. Il debute un samedi avec l'entame de la semaine commerciale et se termine par le grand bal masqué, le dimanche qui suit cette semaine.

La semaine commerciale est riche en événements culturels, danses traditionnelles et célébrations communautaires. Au programme, il y a des matchs de football, des représentations théâtrales, fanfares, danses folkloriques, le défilé d'hommes masqués, ... 

La semaine prend fin le dimanche suivant. La matinée de ce jour est consacrée au culte ancestral et aux réunions familiales. À l'après-midi, des manifestations coutumières du pays Abouré ont lieu autour d'un défilé, suivi de majorettes, de chars magnifiquement décorés et de danses folkloriques sur un grand espace appelée place du «Popo» à Bonoua. Le carnaval se termine par un grand bal masqué.

Ces manifestations incluent la présentation de filles pubères, l'accompagnement d'une épouse chez son mari, et d'autres cérémonies traditionnelles. En dépit de tout cet artirerie traditionnel et culturel qui entoure l'événement, ce carnaval n'est pas dépourvu d'une touche moderne avec des activités novatrices. 

COMMENT L'ÉVÉNEMENT A-T-IL ÉTÉ MODERNISÉ ?

L'événement en dehors de ses activités traditionnelles, spirituelles voire même surnaturelles, comprend également des activités plus ou moins modernes. En l'espèce, l'on dénote des concours de beauté homme et femme, des espaces de maquillage traditionnel... Comme vous l'aurez compris, le Popo Carnaval célèbre également la beauté avec des concours et ateliers de beauté. 

Au nombre des concours, il y a le concours du plus bel homme et celui de la plus belle femme. En l'espèce, le concours Ebè met en valeur le plus bel homme de l'année, tandis que le concours Awoulaba met en avant la plus belle femme Abouré. Les ateliers de beauté eux, sont gérés par les organisateurs qui se proposent de maquiller ceux qui veulent bien se prêter au jeu et sublimer leur visages au rythme de l'événement. 

En outre, l’Etat, à travers Côte d’Ivoire Tourisme, ne cesse de renouveller son appui technique au Popo Carnaval pour faire de ce festival, l’une des meilleures destinations touristiques de la Côte d’Ivoire. Défilé carnavalesque, visite touristique, concert géant, animation populaire sont entre autres activités novatrices prévues pour égayer les festivaliers durant 2 semaines. Il y a également des innovations telles que le beach du Popo, le concours Miss Popo, Popo enfant, des séances de dépistage du diabète, et bien d'autres activités contribuant ainsi à la diversité des expériences offertes. 

Ce festival est un moment de réjouissance et de célébration de la culture Abouré que les organisateurs essaient de moderniser au mieux afin de satisfaire aux attentes des moins concervateurs et apporter une touche un peu plus divertissante. Toutefois, ce modernisme n'enlève pas à l'événement son caractère mystique qui fonde sa réputation. 

POURQUOI DIT-ON QUE LE POPO EST UN ÉVENEMENTS MYSTIQUE ?

Le Popo Carnaval est souvent considéré comme un événement mystique en raison de ses pratiques qui sont profondément enracinées dans les traditions et le culte ancestral du peuple Abouré. Ce festival culturel se construit autour des rituels traditionnels et des cérémonies coutumières. 

il existe des légendes et des croyances associées aux masque Popo qui ne sont pas seulement des objets d'art, mais également chargés de significations spirituelles et sociales. Pendant le carnaval, les masques sont portés lors des danses et des défilés. Leurs porteurs, appelés "zamble", incarnent les esprits et entrent en transe, ce qui renforce l'aspect mystique de l'événement.

Les masques permettraient aux porteurs de transcender leur identité humaine et de se connecter avec le monde spirituel. D'où les pratiques visuellement surnaturelles enregistrées lors de cet événement comme le fait d'être mutilé, égorgé et de ressusciter l'instant d'après ; le fait d'avaler un œuf entier et de le pondre ensuite ; ou encore le fait de mettre un couteau dans sa gorge et le ressortir sans séquelles... 

Ces activités plus ou moins irrelles et pleines de de sensations fortes pour ceux qui en sont friands, sont de loin le fondement du succès du Popo Carnaval. Souvent appréhendées comme un moment où la sorcellerie est admise et demandée, ces pratiques demeure un moyen d'expression et de communion de l'identité culturelle du peuple Abouré avec un auditoire qui en redemande. 

En somme, le Popo Carnaval est un mélange unique de festivités modernes et de traditions ancestrales, ce qui lui confère une aura mystique et une importance culturelle significative au plaisir du peuple Abouré et pour les participants. Élement clé du tourisme en Côte d'Ivoire, cet événement est un vrai symbole de la sauvegarde du patrimoine culturel ivoirien. Si vous aimez bien les sensations fortes, n'hésitez pas à prendre part aux éditions à venir. Âme sensible, s'abstenir !!!

Le MASA, comme indiqué plus haut, ne laisse pas les africains indifférents, cela s'expliquerait par sa faciliter à combler les attentes de tous au delà de l'espérance escomptée. En effet, en plus d'être un événement culturel, qui appel une certaine distraction ou un loisir certain et qui rassemble plusieurs cultures africaines, il est de loin l'un des événements de ce standing avec une touche didactique impressionnante, permettant aux participants, friands d'enrichissement de la connaissance, de se nourrir sainement la matière grise.

De plus, il demeure l'un des moments les plus indiqués pour les artistes du devant de la scène ou même pour ceux placés derrière le rideaux et aussi pour les artisans, d'exprimer leur créativité et de faire des ventes sur leur produit. Mais avant de vous indiquer les différentes pépites que renferme ce prestigieux événement, identifions d'abord la matière en elle même. 

QU'EST-CE QUE LE MASA ?

Lors de la deuxième Conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie, tenue à Liège (Belgique) en 1990, il a été décidé de la création de ce marché pour renforcer les capacités des professionnels africains des arts vivants (musique, théâtre, danse...) et permettre l’accès des productions africaines et de leurs artistes au marché international.

Le Marché des Arts du Spectacle d'Afrique est devenu le 5 mars 1998 un “Programme international de développement des arts vivants” et en tant que structure indépendante, son siège fut fixé à Abidjan après la signature d’un accord avec le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire en janvier 1999.

Depuis lors, chaque deux ans sauf situation exceptionnelle, l'événement est organisé sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle de Côte d’Ivoire et du District autonome d’Abidjan. Cet événement de grande envergure rassemble des professionnels et des publics de tous les continents, ce qui en fait un cadre idéal de promotion, de rencontres, de formations, de diffusion, de développement et de professionnalisation des arts du spectacle. 

Tant attendu de tous les amoureux de l'art et de la culture africaine, il est présentement à l'ordre du jour dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, dans la belle commune de Treichville précisément au mythique palais de la culture. Il suscite un intérêt impressionnant. 

POURQUOI TANT D'ENGOUEMENT AUTOUR DU MASA?

Il y a une telle excitation autour de ce festival, parce qu'il est d'une importance autant pour les artistes que pour le public et c'est un événement rassemblateur.

Pour les acteurs du secteur, c'est l'occasion de se faire connaître, de partager leur art et talent, de communiquer avec leur public et surtout pour bon nombre, se faire de l'argent. En effet, les acteurs de cette industrie s’accordent pour saluer les synergies et les rencontres que permet un événement comme le MASA, pluridisciplinaire et ambitieux.

Le Masa met l'accent sur la valorisation des artistes, favorisant ainsi leur autonomie financière grâce à la production de revenus. Avec des créations artistiques combinant tradition et industrialisation, ainsi que des activités attrayantes pour le public, il attire l'attention des talents fins, des acheteurs de produits culturels et du public, contribuant ainsi à son succès continu. 

Cet engouement, au niveau du public, s'explique par la ferveur de l'événement qui en plus d'être ludique est didactique en même temps. C'est l'occasion pour les participants de découvrir l'univers de l'art en prenant du plaisir et en se familiarisant avec lui. Aussi pour les investisseurs, les collectionneurs, les entrepreneurs et les amoureux de la culture africaine, c'est une vraie aubaine pour tomber sur des pépites et faire des affaires... Pour ainsi dire, il y en a pour tout les goûts avec une plus value educative. 

QUELLE EST LA PLUS VALUE ÉDUCATIVE DU MASA ?

Le Masa propose des ateliers, des conférences et des rencontres avec des professionnels du secteur artistique. Les artistes et les participants peuvent acquérir de nouvelles compétences, apprendre des techniques et échanger des connaissances.

Le Masa rassemble des artistes, des programmateurs, des chercheurs et des amateurs d'art de différents pays. Cela favorise les échanges interculturels, la compréhension mutuelle et la création de réseaux professionnels et de nouveaux arts fusions avec des collaborations. De plus, certains spectacles et œuvres présentés au Masa abordent des questions sociales, politiques et historiques. Ils sensibilisent le public à des problématiques importante.

En outre, le festival met en avant la diversité culturelle de l'Afrique. Les participants découvrent des formes artistiques variées, des danses traditionnelles, des musiques, des contes et des arts visuels venant de partout. C'est cette diversité qui met en évidence la créativité autour ce cet événement, fondant l'objet de son caractère économique. 

COMMENT LE MASA DEVIENT UN ÉVÉNEMENT ÉCONOMIQUE ? 

Le MASA attire des visiteurs nationaux et internationaux, ce qui stimule le secteur du tourisme. Les hôtels, les restaurants, les transports et d'autres services bénéficient de l'afflux de participants pendant l'événement.

De plus, l'organisation du MASA génère des emplois temporaires et permanents. Des artistes, des techniciens, des agents de sécurité, des vendeurs, des artisans et d'autres professionnels sont impliqués dans la préparation et la réalisation du festival. En plus, le MASA offre une plateforme la vente d'œuvres d'art, de livres, de CD et d'autres produits culturels contribuent à l'économie locale et régionale.

Le MASA renforce la visibilité de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique sur la scène internationale. Cela attire des investissements étrangers et des opportunités commerciales. Mais il n'en demeure pas moins dépourvues du caractère divertissant d'un festival. 

LE MASA, QUEL DIVERTISSEMENT ?

Lors des manifestations populaires, il est courant de voir une dimension festive et ludique, le Masa n'en est pas dénué. Les participants expriment leur engagement à travers des danses, de la musique, du slam, les spectacle de théâtre ou de comédie et des tenues vestimentaires atypiques.

Ces éléments font partie intégrante de l'expression collective et peuvent servir à mobiliser et à rassembler les gens autour d'une cause commune. Ce qui le rend ludique c'est qu'il favorise l'expression artistique dans un contexte de festivité et célébration. Un réel divertissement pour les adeptes des contenus proposés. 

En somme, le Masa est un espace où l'éducation, la culture et l'art se rejoignent, offrant des opportunités tant financières qu'intellectuelles aux participants. Alors n'hesitez à prendre part aux éditions à venir vous n'en serez pas dessus rassurez vous. Et pour les faiseurs d'art, lancez vous et candidatez, c'est une occasion en or de partager votre talent er trouver un auditoire intéressé et intéressant. Ne le manquez.

Rendez-vous bientôt pour un nouvel article. 

Cette ambition, parfois malsaine, des politiques, passe par la restructuration de plusieurs domaine dont l'aménagement du territoire appelé également : urbanisme. Il s'agit de l'ensemble des règles, sciences, techniques et arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains, qui permettent aux pouvoirs publics de contrôler l'affectation et l'utilisation des sols.

C'est précisément dans ce contexte que s'inscrit l'opération de grand déguerpissement enregistrée dans le District de la capitale politique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, qui ne cesse de faire parler d'elle. 

Officiellement entamé, une semaine après la victoire de la CAN à domicile par les éléphants, ces actions gouvernementales si délicates, laisse les ivoiriens perplexes avec des avis tranchés très partagés, pleins de doutes et de questions sans reponses: D'ou provient le problème ? À qui la faute? Et existe-t-il même une faute? Quel est le sort des sinistrés ?... 

Nous tenterons dans notre approche, de faire un léger éclairage sur l'affaire et essayer de proposer des solutions éventuelles. 

POINT SUR LA SITUATION

De ce que nous avons eu comme informations, il semblerait que le déguerpissement, ou l’action de déguerpir, soit une opération par laquelle il est fait obligation pour des motifs d’utilité publique à des occupants d’une terre appartenant à la puissance publique, de l’évacuer. Il sert donc à mettre fin à une situation d’occupation illégale d’un terrain du domaine publique de l'État. Par extension, il peut désigner le déplacement sous contrainte de citadins installés sur un foncier contesté, ou s’appliquer aussi à des sites illégalement occupés par des activités de commerce. Dans ce cas, il est destiné à nettoyer les rues et plus généralement les espaces publics de toute occupation commerciale non prévue dans le plan d’occupation du domaine public.

Comme il nous est donné de constaté, le deguerpissement est différent de l'expropriation, qui est le même type d'action urbaine, en celà seul qu'il touche des personnes disposant de titre final de propriété, ne visant donc pas la mise à terme d'une situation illégale. Et de ce fait il ne nécessite pas une procédure particulière ou du moins, pas en Côte d'Ivoire. Ainsi s'explique le fait qu'aucun acte administratif (decret) n'ait été pris _ jusqu'à preuve du contraire _ dans ce contexte. Toutefois l'absence de régime juridique propre à cette situation ne met pas fin à l'obligation des autorités administratives habilitées, au repect des droit fondamentaux des individus. 

Dans notre contexte, aucun élément d'information reçu du district ne fait cas des enquêtes publiques d'information et de communication avec les populations vivant ou disposant de droit patrimoniaux dans ces zones. Des brides d'information médiatique laissent entendre qu'il y a eu des réunions et rencontres entre certaines personnes concernées et l'instigateur de cette opération, mais tout reste encore dans un flou relativement profond. Entre les plaintes et craintes médiatisées des sinistrées et des personnes qui subiront le même sort d'ici peu et les justifications incessantes du District, les ivoiriens se trouvent quelque peu mitigés, ne sachant quelles postures adoptées face à celà. Une situation qui laisse la place à une polemique qui s'apparente à une cacophonie. 

Mais quelle est la source de cette polémique ? Quelle est la faute revendiquée ou mis en cause ? 

SOURCE DE LA POLÉMIQUE

Se fondant sur la sécurité et la prévention des risques de catastrophe naturelle, le District Autonome d'Abidjan a procédé à des opérations de deguerpissement. Pourtant un Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA) visant à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables vivant dans des zones precaires (les mêmes ciblés par l'opération de déguerpissement comme Yopougon (Gesco « Restructuration »), Abobo (Agoueto PK18), Koumassi (Grand Campement, Akromiabla et Divo 1 et 2...). Créés en dehors de toute règle d’urbanisme, ces quartiers, d'après le rapport du gouvernement de Côte d'Ivoire, au fil des ans, se développent avec une population de plus en plus importante.

Il est vrai que le District avec son statut particulier, en sa qualité d'entité décentralisée dispose bien de compétence d'attribution en matière d'urbanisme. Mais agissant en méconnaissance du projet de "restructuration des quartiers précaires" Inscrit dans le programme du gouvernement pour l'amélioration des vies des populations vivant dans ces zones et à l'insue des autorités administratives des communes ciblées, le District se met dans une posture assez délicate donc la légitimité de ses actes semblent être facilement discutable. 

La faute qui semble être à la base de ce phénomène serait alors l'illégitimité de cette opération de déguerpissement. 

Néanmoins, les intentions de dédommager les populations et d'instaurer des espaces de communication mutuelle, rendent impossible le lien de dénuement de la volonté de coopération du District. N'empêche que ces efforts semblent être insuffisants et insatisfaisant aux yeux de certaines populations qui pour leur ignorance, incompréhension, doute, et surtout leur infortune, ne sont pas très ouvert à la collaboration proposé et l'envisage mal. Par contre, d'autres se servent de cette situation pour procéder à des machinations, des manœuvres frauduleuses et procède à des ventes et des locations des zones ciblées par l'opération pour se faire de l'argent sur le dos des personnes dans le besoin qui ignorent l'existence d'une telle situation. 

Finalement, on s'interroge sur l'auteur de la faute. À qui la faute?

L'AUTEUR DE LA FAUTE

Comme précité, plusieurs causes seraient à la base de cet événement plus ou moins tragique.  Partant du manque de communication et de l'incohérence des politiques urbaines au sein du gouvernement, au manque de coopération des populations sans omettre la mauvaise foi de certaines personnes, la question de l'auteur de la faute se pose bien. 

Bien que l'ensemble des Autorités administratives, Associations, groupes politiques et sociaux, et même une partie du gouvernement, accuse le District, à notre niveau nous retenons que le gouvernement, le District ainsi que les habitants et propriétaires ont chacun une part de responsabilité incontestables. En effet, si la communication et la cohérence étaient de mise dans ces politiques, les populations, ouvertes au dialogue et dotées de bonne foi pour certaines, les choses auraient été bien plus simple. Mais hélas, comme on le dit: "ce qui est fait, est fait! ". Néanmoins, aucune mauvaise action n'est impossible à rattraper. 

Alors, quelles pourraient être les solutions envisageable pour non pas restituer la situation, mais plus ou moins conforter et apaiser les différentes parties? 

SOLUTIONS ENVISAGEABLES

Des solutions sont envisageables à deux niveaux à savoir le gouvernement (niveau 1) et les personnes concernées (niveau 2).

Concernant le premier niveau, le gouvernement devrait repenser la politique urbaine et mettre un point d'honneur sur la qualité de la communication entre ses membres et la cohérence des actions gouvernement qui sont sensé être tourné vers la satisfaction de l'intérêt général. Il est par ailleurs important de préciser que des sites de recasement ont été aménagés par le district, pour venir temporairement en aide aux populations déguerpies, en attendant leur relogement dans des endroits plus sécurisés. Ce genre d'actions est à encourager et à envisager avant la mise en exécution des futures opérations. Les logements sociaux devraient être mis sur pied au plus vite pour assurer un relogement adéquat au populations déguerpies... 

Pour ce qui est du second niveau, les populations devraient, elles à leur tour, être plus conciliant  et surtout que la majorité se trouve dans l'illégalité, le mieux serait d'être ouvert à la négociation afin d'obtenir les meilleures offres pour elles. Revenant aux personnes de mauvaises fois, il serait judicieux et généreux de leur part d'être plus humains et ne pas tromper les gens juste pour se faire des sous. L'argent, oui mais pas n'importe comment !... 

En somme, le déguerpissement à Abidjan en 2024 est une mesure complexe qui vise à protéger les habitants, à améliorer la sécurité et à favoriser un développement urbain durable mais ill devraient être exécuté avec une manière moins flagrante et rigide afin chacun puisse faire des compromis et que l'objectif d'embellissement et d'amélioration de la qualité de vie puisse être atteint. 

J'espère que l'article vous a plu et qu'ils vous a en un sens quelconque édifié. N'hésitez pas à m'en donner des nouvelles et à partager s'il vous plaît. Merci bien et à bientôt pour une nouvelle thématique. 

La Journée internationale des femmes, célébrée chaque 08 mars depuis 1977, met en avant la lutte pour les droits des femmes et vise à éliminer les inégalités fondees sur le sexe (nées de la nature patriarcal de notre société).

Elle est issue de l'histoire des luttes socialistes des femmes menées sur les continents européen et américain, et récemment apparue sur le continent africain où la marginalisation de la femme est encore très très pesant. 

 ORIGINES

Officialisée en 1977 par les Nations Unies, cette journée trouve ses racines dans l'Année internationale de la femme proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU en 1975.

En effet, une première Journée nationale de la femme (« National Woman's Day ») a lieu le 28 février 1909 à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. L'année suivante, lors de la IIe conférence internationale des femmes socialistes (réunissant des femmes de 17 origines), fut adoptée, à l'unanimité, l'idée d'une « Journée internationale des femmes », sans qu'une date ne soit avancée.

La première Journée internationale des femmes fut célébrée le 19 mars 1911, pour revendiquer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations à l'emploi. Le 25 mars suivant, un incendie survenue pendant une grève des couturières dans un atelier textile de Triangle Shirtwaist à New York, tue 140 ouvrières enfermées à l'intérieur de l'usine. Cette tragédie, liée à l'exploitation des femmes ouvrières, a un fort retentissement et est commémorée par la suite lors des Journées internationales des femmes qui font alors le lien entre lutte des femmes et mouvement ouvrier.

Le 08 mars 1917 eurent lieu, à Petrograd, des manifestations d’ouvrières que les bolcheviks désignent comme le premier jour de la révolution russe. C'est en souvenir de cet événement que, le 08 mars 1921, Lénine décréta la journée « Journée internationale des femmes ». Plusieurs pays, depuis la Seconde Guerre mondiale, l'ont également consacrée. 

Cette dernière journée fut enfin officialisée par l'Organisation des Nations Unies en 1977 et reste une journée marquée de differentes façon dans chaque État et pour chaque personne surtout pour chaque femme. Mais quelle est la nécessité de continuer cette coutume annuelle en faveur des droits de la femme ? 

ENJEUX

À la base, sachant que chaque individu, qu'il soit homme ou femme, devrait avoir les mêmes droits et opportunités dans tous les aspects de la vie, le second rôle auquel la femme reste astreinte, reflète bien les injustices sociales auxquelles ces dernières sont soumises, depuis toujours, et partant le non respect de leur droit par rapport à ceux des hommes. D'où la nécessité d'instituer un cadre adéquat de revendication en leur faveur. 

Pourtant, partout dans le monde, il afflue de plus en plus de discrimination basée sur le sexe et le genre touchant de manière disproportionnée les femmes, tels que les violences domestiques et sexuelles, le féminicide, les rémunérations non équitables, la difficulté d'accès à l'éducation, à l'emploi et à la terre, la sous représentation politique... 

Prenant en compte que l'accès aux femmes à la vie active et aux privilèges sociaux, contribue significativement à l'économie et à l'épanouissement social, ignorer leur potentiel limite la productivité globale. Cette lutte se veut un impératif moral et un moyen de construire un monde plus juste et prospère pour tous.

Ces défis nécessitent une action collective permettant d'œuvrer pour un monde où les droits des femmes sont pleinement respectés et où l'égalité est une réalité pour tous. 

Depuis de nombreuses années, les mouvements de défense des droits des femmes luttent avec acharnement contre ces inégalités, chacun à sa façon et les femmes elles-mêmes individuellement essaient d'y apporter leur touche. Comment donc, cela est perpétré?

COMMOMÉRATIONS

La Journée internationale des femmes est marquée par divers événements et actions à travers le monde.

En effet, partout se tiennent des rassemblements, défilés et manifestations pour sensibiliser à l'égalité des sexes, au respect des droits des femmes et aux problèmes spécifiques auxquels elles sont confrontées. S'ajoute à cela des conférences, séminaires et ateliers, organisés pour discuter des progrès réalisés et des défis restants en matière d'égalité des sexes, accompagné souvent de coaching. Des expert·e·s, militant·e·s et universitaires partagent leurs connaissances et leurs expériences.

Il y a aussi des campagnes de sensibilisation réalisées sur les réseaux sociaux, des affichages publics et des articles de presse mettent en lumière les questions liées aux droits des femmes. Sans oublier les événements artistiques, des expositions, des projections de films et des performances musicales qui célèbrent les réalisations des femmes et leur contribution à la société.

D'autres activités plus symboliques sont également réalisées comme des collectes de fonds et des actions caritatives pour soutenir des causes liées aux femmes, telles que la lutte contre les violences domestiques et l'accès à l'éducation; le port de couleurs symboliques comme le violet (la justice et la dignité), le vert (l'espoir) et le blanc (la pureté).

Qui est à l'initiative de ces opérations ? 

Ce sont généralement les organisations internationales, associations, firmes international et parfois cela ressort de l'initiative individuel de femme leader ou d'action. 

Certains mouvements, comme #MeToo, mettent en lumière la fréquence des violences liées au genre et du harcèlement sexuel, suivant l'exemple de Amnesty International, qui par ses recherches, son plaidoyer et ses campagnes, fait pression sur les personnes au pouvoir pour qu'elles respectent les droits des femmes. 

N'oublions pas l'action de l'ONU-Femmes qui cette année exploite le thème suivant : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Il souligne l'importance cruciale d'investir dans les femmes pour créer des économies prospères et une planète saine. Cette activité est accompagnée de l'invitation à la mobilisation et l'utilisation du hashtag #InvestInWomen, avec la possibilité de contribuer à la campagne en partageant des témoignages et du matériel sur les réseaux sociaux via le site officiel d'ONU Femmes.

Pour ce qui est des actions individuel des femmes leaders, on a par exemple cette année l'initiative de @RubyLaMilliardaire, influenceuse camerounaise d'origine et vivant en France, qui organise un événement ce 09 Mars à Paris en vue de mettre en avant le respect des droits de la femme et le bien-être et l'épanouissement de la femme avec des panels très intéressants et éducatifs. Il y en a tout un tas de dame forte et vaillante comme ça qui ajoute chacune sa pierre à l'édifice afin qu'il puisse atteindre son objectif de base. 

En cette journée spéciale, il est rendu hommage aux femmes du monde entier afin d'œuvrer pour un avenir plus égalitaire et inclusif. Notons bien que loin d'etre une fête c'est une grande bataille que des millions ou même milliards de femmes ont toujours ménés jusqu'à présent. Ne soyez pas en reste de cet éveil !!! 

J'espère que l'article vous a plu et édifié. N'hésitez pas de faire mention de vos critiques en commentaire et n'oubliez les partages s'il vous plaît. À bientôt pour une nouvelle thématique !!! 

À cet effet, nous décortiquerons les efforts de tailles mis en œuvre par L'hôte de la CAN 2023, la Côte d'Ivoire, qui à la fois, réserve un moment chaleureux de célébration au tour du football et en même temps prépare son équipe nationale pour la victoire. 

UNE BELLE ORGANISATION POUR UNE CAN RÉUSSIE

Tout le monde s'est mobilisé pour l'Organisation de cette Coupe d'Afrique. Des efforts physiques, financiers, emotionnels et même spirituels ont été fournis par tous. De la Confédération Africaine de Football (CAF) au Comité d'Organisation de la CAN (COCAN) passant par le gouvernement ivoirien sans oublier les ivoiriens eux-mêmes, chacun a mis la main à la patte pour garantir un sejour agréable aux invités (footballeurs, personnels sportifs, fan(e)s, journalistes, vacanciers,...) afin d'offrir un moment positivement inoubliable à tous. 

Il faut dire que pour cet événement, les autorités en charge de l'Organisation de la CAN n'ont pas badiné sur les moyens. Les villes ivoiriennes apprêtées pour la CAN à savoir Abidjan, San-Pédro, Bouaké, Yamoussoukro et Korhogo, ont été dotés au mieux d'infrastructures (voirie neuves et praticables, stades équipés et adaptées, cités CAN...) pour recevoir ce beau monde et offrir une fête inestimable. 

De plus, chaque ivoirien s'est personnellement saisi de cette célébration surtout que les autorités les ont sollicités en tant qu'ambassadeur de la CAN afin de la rendre unique. Ces derniers n'ont pas manqué à cette demande. Ils interviennent tous chacun à sa manière. Certains s'érigent en esthéticiens des villes en ornant les ruelles, les magasins, les édifices, les maquis... Pour d'autres, c'est une action digitale à travers les réseaux sociaux avec des vidéos, des images, des textes... 

Dans tous les cas, personne n'est en reste dans cette organisation d'envergure. Chacun apporte sa touche. Mais, en dehors des efforts fournis pour offrir une CAN colorées, hospitalière et inoubliable, la Côte d'Ivoire ne perd pas de vue ses obligations nationalistes footballistiques selon lesquelles elle doit être victorieuse de cette compétition. Pour ce faire elle s'est doté d'une belle équipe jeune et dynamique. 

UNE BONNE ÉQUIPE POUR UNE VICTOIRE ASSURÉE

Les Eléphants menés par Jean-Louis Gasset seront au centre de tous les regards et devront faire un gros parcours à commencer par le coup d'envoi qui sera donné aujourd'hui 13 janvier avec le match d'ouverture contre la Guinée Bissau, l'objectif étant de gagner le tournoi continental à domicile. 

Pour ce faire, le sélectionneur Jean-Louis Gasset a présenté ses 27 internationaux qui défendront la Côte d'Ivoire. L'absence de l’attaquant de Galatasaray Wilfried Zaha a fait l'objet de polémique pendant un bon moment mais bon... 

Du côté des cadres, on retrouve néanmoins de nombreux joueurs pensionnaires de la Ligue 1, du Monégasque Wilfried Singo au Niçois Jérémie Boga en passant par l’ex- Toulousain Max-Alain Gradel et l’ex- Lensois Seko Fofana .

Serge Aurier de Nottingham Forest sera aux côtés d' Ibrahim Sangaré ; lui aussi de Nottingham Forest, Franck Kessié, d' Al-Ahli , Jean-Michaël Seri , de Fulham , ainsi que Jonathan Bamba du Celta Vigo et Evan Ndicka de l'AS Rome... 

Après leur phase d'entrainement intense et leur victoire écrasante face à la Sierra Leone, les ivoiriens attendent des victoires toutes spectaculaires les unes que les autres des éléphants de Côte d'Ivoire, jusqu'au maintien de la Coupe à domicile... 

Entre préparatifs d'une accueil chaleureuse aux invités et entraînements de l'équipe nationale pour la victoire, les ivoiriens se trouvent bien occupés ces jours-ci et la fête promet de belles surprises et une énorme joie pour les invités et les hôtes... Bonne chance à tous et à chacun et profitez au max du spectacle d'un mois que la Côte d'Ivoire à pris plaisir à monter. 

LES ÉLÉPHANTS, ON COMPTE SUR VOUUUS!!!

Cet événement, tant rassembleur que festif, reflète un moment de communion pour le peuple N'zima, au cours duquel ces derniers revendiquent leur patrimoine et identité culturelle. Toutefois, pour la conscience collective, l'abissa est une fête mystérieuse qui suscite diverses interrogations chez tous. Néanmoins elle demeure mémorable pour tous, au point d'influencer considérablement le tourisme.

I. L'ABISSA, UN ILLUSTRE CONCEPT 

 A. Concept d'origine lointaine 

Jadis appelé « Kundum », l'Abissa est une célébration culturelle qui existe depuis des lustres. Orchestrée par la famille des N'Zima Kotoko composée des Ahantans et des Appolos eux-mêmes constitués des Evawlê, des Djômôlô, des Elêbrê et des Adjoufoulê. Elle se tient par rotation et relais entre les différents sous-groupes Nzema en Côte d'Ivoire et au Ghana. Cette alliance existe entre ces peuples depuis plus de deux siècles.

D'après les orateurs et le folklore africains, le festival tire son origine de la rencontre hasardeuse d'un chasseur, avec des nains qui dansaient en cercle. De retour en ville, se dernier évoqua son expérience particulière à sa famille "les N'vavilé". Cette dernière, étant l'une des sept familles du peuple Nzema, fut considéré, de fait, comme dépositaire de la danse Abissa. Ladite danse sera par la suite, répété chaque année en commémoration dudit événement.  

Du Ghana à la Côte d'Ivoire, l'Abissa demeure un moment mythique dont les origines remontent à bien des temps. La profonde implémentation du peuple N'zema dans la tradition a fondé le franc succès de cette célébration.

B. Concept à valeur traditionnelle

L’abissa, comme indiqué plus haut est un grand saut dans la tradition du peuple n’zima. Ainsi, du Siédou, passant par le Gouazo pour terminer avec le Ewudolé, les peuples appartenant à cette tradition enchaîne les commémorations et le respect des coutumes.

D’abord l’abissa débute une semaine avant le lancement officiel des festivités, avec le Siédou ou la retraite du tambour « Edo-N’gbolé »_ tambour sacré_. Il est impératif d’observer le respect de tous les interdits. Ainsi, les barrières sociales sont baissées, les travaux des champs s’arrêtent, les pratiques occultes et les funérailles sont interdites durant ces festivités...

Ensuite il y a le Gouazo, 8 jours après le Siédou. Cette étape témoigne de la reconnaissance du droit de propriété de l’Abissa à la famille N’Vavilé. Pour le coup, les anciens offrent une boisson à cette famille afin d’obtenir sa permission et ses bénédictions pour le bon déroulement de la fête.

Enfin l’Ewoudolé, l’étape de la grande réjouissance carnavalesque, représente l'apothéose de la célébration. En effet, c'est un vrai show avec des déguisements de tous genres, notamment des hommes travestis et des personnes masquées qui dansent tous au rythme de la fanfare. 

II. L'ABISSA, UN ÉVÈNEMENT CULTUREL 

A. Célébration spirituelle 

À l'origine l'Abissa est l'occasion d'effectuer des sacrifices mystiques à travers des chants, rythme entraînant et surtout la danse rituelle. Cette dernière est associée à l’expulsion du diable et des mauvais esprits des villes et villages.

Pendant le festival, la danse est exécutée par la plupart des habitants. On célèbre pour remercier Dieu pour l’abondance de la nourriture au moment de la période des récoltes de la région.

C'est le moment de consolider les liens entre les vivants et les morts, mais également de renouveler l’alliance du peuple Nzema avec Afantchè, génie ayant transmis cette danse au peuple. C’est un grand moment de libération de la parole sans risque de châtiment. 

Dans ce cadre, l'Abissa se veut une période offerte à tous ceux qui ont commis des fautes graves afin de se repentir publiquement et d’obtenir le pardon du peuple. Les bonnes œuvres étant aussi mises à nue publiquement, les fils et filles Nzema exemplaires sont honorés solennellement. C'est un grand moment de réjouissance et de communion pour ledit peuple.

B. Événements rythmique 

L’Abissa marque pour le peuple N’Zima l’entrée dans une année nouvelle. Musiques, danses, chants traditionnels, rythmes et rituels meublent chaque année les festivités. En effet, fête populaire de l’identité culturelle du peuple N’Zima, l'Abissa est l’un des évènements traditionnels Ivoirien les plus médiatisés et rassemble des milliers de touristes et acteurs du développement culturel de la Côte d’Ivoire, de la sous-région et du monde. 

Réunies autour de leur chef et du Tam-tam parleur, les populations profitent de l’occasion pour se laisser entraîner par le rythme et les sonorités atypiques. Ces festivités annoncent la fin d’une année et le début d’une autre. Pour le N’Zima, c'est le moment de se laisser emporter par la gaieté autour de festin constitué de divers mets propre à la région. 

À la fois, fête de récolte et fête de religion, l'Abissa dans son volet cultuel, est une danse sacrée de purification. C’est un temps de pardon et de renaissance marqué par une célébration rythmique digne de ce nom.

C'est également le moment pour les étrangers, touristes et visiteurs de découvrir cette belle ambiance festive avec des jeux, des histoires , de nouvelles saveurs et d'explorer cette admirable culture, non des moindres. Pour les éditions à venir, n'hésitez à y faire un tour vous n'en reviendrez pas déçu !...

Elle doit la popularité de son surnom à sa géolocalisation dans une cuvette entourée d'une chaîne de montagnes. Mais elle tient son existence d'une belle histoire qui fait d'elle aujourd'hui, l'une des plus belles citées touristiques ivoirienne et l'objet de création de "MAN VILLE TOURISTIQUE", organisme qui vous propose une belle expérience touristique.

I. MAN : GRANDE VILLE HISTORIQUE 

Au côté de "Man ville touristique", venez à la rencontre de cette cité pleine d'histoire profondément enracinée dans la tradition, que demeure Man.

Entre autres, il faut savoir que "Man" tire sa dénomination du sacrifice du patriache Gbê, chef de canton de Gbêpleu à la fin du xixe siècle. D'après le folklore, ce dernier a donné en sacrifice sa fille unique prénommée Manlé. En effet, il l'enterra vivante dans la forêt sacrée de Gbêpleu, aujourd'hui protégée, représentant l'habitat de singes sacrés et un excellent cite dont vous pourriez prendre plaisir à visiter avec la compagnie "Man ville touristique". Cette action du chef, fut exécutée pour confier aux dieux, le développement et la croissance harmonieuse de la ville. 

Pourquoi la ville se retrouve-t-elle en plein milieu des montagnes ? Vous trouverez sûrement la réponse à cette interrogation lors d'une expédition avec "Man ville touristique" au Musée de Man, noyau dur et sur de l'histoire de Man et de sa région qui vous transportera dans un beau moment d'évasion, d'histoire et de culture.

Autant la ville de Man représente une grotte pleine d'histoires merveilleuses et de traditions ancrées, autant elle se veut un vrai joyau culturel et touristique.

II. MAN: BELLE VILLE TOURISTIQUE !

Sans doute, l'une des meilleures attractions touristiques à Man, le paysage est un grand atout pour la beauté ce cette destination. En effet, ce paysage, différant de celui des autres régions de la Côte d'Ivoire, est de loin l'un des plus agréables.

Pour rappel, Man abrite dans son milieu environnemental de "vrais" arbres, beaux, grands et vigoureux au bois dur et noble, que vous ne manquerez pas lors d'une expédition. II y a également, une multitude de sites naturels dignes d'intérêt. On peut citer les cascades, qui sont les plus visités, le légendaire pont de lianes qui cache lui aussi une grande et belle histoire.

Par ailleurs, la silhouette des montagnes domine le paysage en imprimant sur l'horizon leur curieux contour dominé par d'énormes rochers et des arbres immenses aux profils typés. Inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, ces montagnes offrent un paysage époustouflant. Le mont Tonkpi, point culminant, offre une vue panoramique à couper le souffle sur la ville et ses environs...

Au grand plaisir des amoureux de la nature, l'agence de voyage "MAN VILLE TOURISTIQUE" offre un circuit sur cette cité indiscutablement fascinante ainsi qu'une expérience culturelle exceptionnelle avec des guides bilingues à des tarifs abordables avec le forfait découverte :

Une personne : 59500 Franc CFA 

Un couple : 95900 Franc CFA 

Un groupe : prix variables

Réservez dès maintenant en contactant "Man ville touristique" au +225_0709088789 , manvilletouristique@gmail.com et sur les différents réseaux sociaux.

Afrofusion, Culture Bété et Couleurs Vibrantes

Si vous êtes à la recherche d'une expérience musicale authentique et captivante, Urie Abialy est l'artiste qu'il vous faut. Originaire de la Côte d'Ivoire, ce talentueux chanteur et auteur-compositeur a conquis le cœur de nombreux fans avec sa musique afrofusion qui mêle habilement sa culture Bété à une palette d'influences riches et diversifiées.

VOYAGEZ À TRAVERS LA MUSIQUE COLORÉE D'URIE ABIALY

Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend, Urie Abialy a partagé quelques-unes de ses prestations intitulées "Voyage coloré" sur YouTube. Ces performances captivantes vous plongeront dans un monde de sonorités envoûtantes et de rythmes entraînants. Découvrez les liens ci-dessous et préparez-vous à être transporté :

1. Voyage coloré - Partie 1
2. Voyage coloré - Partie 2
3. Voyage coloré - Partie 3
4. Voyage coloré - Partie 4
5. Voyage coloré - Partie 5

Connectez-vous avec Urie Abialy sur les Réseaux Sociaux

Pour mieux connaître Urie Abialy et rester informé de ses dernières actualités, ne manquez pas de le suivre sur ses réseaux sociaux :

- Facebook : Urie Abialy Officiel
- YouTube : Chaine Youtube d'Urie Abialy
- Instagram : Compte Instagram d'Urie Abialy

En vous connectant à ses comptes, vous aurez un aperçu exclusif de sa vie artistique, des coulisses de ses concerts et de son processus créatif unique. N'hésitez pas à partager ces liens avec vos amis.

Le rendez-vous est fixé au samedi 18 novembre 2023, à 20h, au Menekré Legend, pour une soirée magique au sein du BABI NEW LEGEND. Babi New Legend, célèbre pour mettre en scène des artistes musicaux exceptionnels, ouvrira ses portes pour accueillir Urie Abialy et son univers musical unique. Une expérience musicale exceptionnelle vous attend !

Ainsi, le wax, du fait de sa diversité d'origines, peut revêtir différentes propriétés, facettes et caractéristiques en fonction de sa provenance. Il n'en demeure pas moins l'un des plus grands projets d'envergure de notre aire qui s'érige en une véritable source d'inspiration pour la jeunesse.

 I. LE WAX: UN PRODUIT DE SOURCES DIVERSES 

      A. UN PRODUIT D'ORIGINE ESSENTIELLEMENT INDONÉSIEN

En réalité, le wax est originaire d'Indonésie, précisément du batik de Java. Importée au 19e siècle par les Anglais et les Hollandais cette technique consiste à recouvrir le motif original avec de la cire, teindre le tissu d’une couleur et le rincer afin d’éliminer la cire. À l'époque, ces nations y détenaient plusieurs colonies et leur acquisition de l'idée de conception du wax visait la conquête du marché indonésien du batik de Java en produisant rapidement et à faible coût en Europe grâce à l’industrialisation du textile.

Toutefois, les deux colonisateurs ne parvint pas à conquérir le marché du batik. En effet, la copie du modèle javanais fut accusés d’être de mauvaise qualité dû aux nombreuses imperfections. Alors, après cet échec, ceux-ci se tournèrent vers l’Afrique afin d’écouler leur production. 

Parmi leur clientèle, des soldats Ghanéens qui ramenaient chez eux, le tissu typique d’Indonésie, vendu comme un produit unique avec des imperfections parfaites dû aux irrégularités de la technique d’impression.

Les Hollandais, puis les Anglais, constatant l’engouement et la forte demande, se lancèrent dans la production du wax, au point d'en détenir le monopole jusqu'aux moments où les pays africains commençaient à s'y essayer également.

B. UN PRODUIT AFRICAIN PAR VULGARISATION

Ce tissu très apprécié et prisé par la communauté africaine surtout en Afrique de l'Ouest, rencontre un véritable succès. Suite à cela, les Hollandais ont multiplié la production en masse de ce tissu pour le commercialiser en abondance au Togo au Niger en passant par le Congo et le Cameroun.

«Les Nanas Benz ont joué un rôle important dans la popularisation du tissu wax. Ces femmes d’affaires togolaises spécialisées dans la commercialisation de pagnes en wax hollandais distribuaient dans toute l’Afrique ce tissu.»

Dans les années 60, la commercialisation du wax prit une nouvelle tournure. En effet, les pays africains se sont lancés, à leur tour, dans le domaine en créant leurs usines locales spécialisées dans la production de wax africain. Pendant cette période, le Ghana mit en place des droits de douane prohibitifs et lança sa propre production locale. Il fut suivi par la Côte d’Ivoire et le Sénégal qui installaient aussi des usines de fabrication dans leurs capitales pour rivaliser avec le wax hollandais.

Porté dans la quasi-totalité de l’Afrique, le pagne de wax conquit l’Europe, l’Angleterre, les Etats-Unis même dans les maisons de haute couture. Il finit donc par prendre une grande place dans le monde de la mode et de l'art, s'inscrivant comme une réelle et irréfragable source d'inspiration pour la jeunesse.

II. LE WAX: UNE INSPIRANTE SOURCE DE CRÉATIVITÉ 

  A. L'IMMENSE INDUSTRIE DU WAX: UNE RECRUTEUSE 

De la confection à la commercialisation sans oublier la transformation et l'utilisation, l'univers du wax s'illustre comme un grand empire du design dans la mode et l'art. En effet, diverses entreprises dans plusieurs pays sont spécialisées dans la confection de ce tissu. Ainsi, il existe des pagnes de différentes qualités (le wax, le védomè, le chivi, le print) et des marques provenant de Hollande, d'Angleterre, d'Afrique et de Chine, certaines égalant le wax et d'autres avec de moins bonne qualité.

Le wax, vendu sous forme de pagnes, est très souvent destiné à la transformation en vêtements conçu par des stylistes ou couturiers. C'est ainsi qu'il foulera pour la première fois les podiums de la Fashion Week de Paris en 2015 par les modistes Burberry, Agnès B et Stella McCartney. De plus, décrit et perçu comme un phénomène de mode, le pagne de wax est adopté par des stars reconnues telles que Lady Gaga, Beyoncé et Rihanna.

Avec cette affluence que connait le wax, son industrie ne cesse d'inspirer plus d'un individu surtout au sein de la jeunesse. Nous avons effectivement assisté à la révélation de grands noms de la mode, des créateurs de haut rang, des mannequins, des artistes peintres... qui continuent de faire croître cette industrie, la positionnant comme l'une des plus grandes dans le monde entier. 

L’engouement autour du wax crée aujourd’hui une atmosphère d’hyper-concurrence sur le marché du pagne de wax, au point de faire naître en la jeunesse, l'esprit d'innovation et d'entrepreneuriat dans ledit domaine. Tout cela, au grand plaisir des adeptes de motifs originaux et tendances.

B. LE WAX : UN GRAND MOTIVATEUR

En plus d'être un instrument de revendications d'identité culturel, le wax reste un énorme inspirateur pour la jeunesse. Ces derniers y trouvent une opportunité d'entrepreneuriat et d'innovation leur permettant parfois de s'auto-suffire financièrement.

Par ailleurs, du cinéma à l'événementiel passant par la mode, le wax en a inspiré plus d'un. En effet, aujourd’hui les jeunes entrepreneurs d'Afrique et d'ailleurs, lancent des marques pour valoriser les imprimés textiles très colorés et fantaisistes. 

On en rencontre de plus en plus, qui veulent faire entrer les imprimés africains dans la mode moderne, même s’ils ne représentent pas des précurseurs dans le domaine. Parmi eux nous avons Les créations d'Ange, une marque ivoirienne qui fait dans la valorisation du wax à travers la customisation d'accessoires de mode typiquement féminin. 

Il faut reconnaître que les jeunes marques ont vraiment introduit une nouvelle fraîcheur dans cette offre vestimentaire. Avec des propositions de jean coupé avec des motifs en pagne, de sac personnalisé et des bijoux texturés, des bombers aux couleurs vives et aux imprimés géométriques, floraux et animaliers... ce sont de grands efforts à encourager et des exemples à suivre.

Ces fameux imprimés africains ne sont pas seulement mis en avant en mode. En matière d'événementiel également, de plus en plus de spécialistes essaie de sublimer les lieux en mettant en avant le wax. Il y a aussi le cinéma où des réalisateurs se plaisent à en faire la vedette. Ainsi, ans un documentaire intitulé Wax in the City, le réalisateur Elie Séonnet retrace l’ascension de ce célèbre tissu et explique les enjeux, culturels, économiques et politiques, dont il fait l’objet...

Il y a tellement de chose à dire sur ce tissu iconique mais je pense avoir fait le tour. J'espère que ce retour sur le wax qui impose son style graphique et coloré dans les métropoles à l'internationale, vous a plu et que vous en sortez instruits. N'oubliez pas les likes, partages et commentaires s'il vous plaît les amis

QU'EST-CE QUE LA POLIOMYÉLITE ?

La poliomyélite, plus couramment appelée polio, est un fléau qui perdure depuis des décennies. Elle n'a cessé de faire des victimes, dès l'enfance, partout dans le monde. Cette pathologie provoque des handicaps viager et même parfois, la mort!

Toutefois, grâce à une mobilisation mondiale sans précédent, la propagation de ce mal se trouve considérablement réduit. C'est une réussite incroyable qui n'aurait pas été possible sans l'engagement continu du Rotary International.

QUEL EST L'IMPLICATION DU ROTARY DANS CETTE LUTTE ?

Le Rotary International est une organisation mondiale composée de professionnels et de bénévoles engagés à résoudre les problèmes les plus pressants du monde. L'une de leurs missions les plus importantes est l'éradication de la polio, depuis 1985.

Ils ont contribué à la vaccination de plus de 2,5 milliards d'enfants dans le monde entier, en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Leur engagement a sauvé d'innombrables vies et empêché des millions d'enfants de contracter la polio.

Cette année, le Rotary International, en partenariat avec d'autres organisations, organise des événements dans le monde entier pour sensibiliser sur la polio et collecter des fonds pour soutenir la vaccination. Des marches, des courses et d'autres activités communautaires sont organisées pour rassembler des personnes de tous horizons dans cette lutte vitale.

POURQUOI UNE JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA POLIOMYÉLITE ?

La Journée mondiale contre la Polio est l'occasion de mettre en lumière les réalisations exceptionnelles de lutte contre ladite maladie et de rappeler au monde que le combat n'est pas encore terminé. Néanmoins, bien que d'énormes progrès aient été accomplis, des cas de polio continuent d'apparaître dans certaines régions, et l'éradication totale nécessite un effort continu.

Cette journée représente également l'occasion de célébrer les héros méconnus qui se trouvent derrière cette lutte. En effet, les bénévoles, les travailleurs de la santé, les parents et les gouvernements sont ceux qui font en sorte que les enfants reçoivent les vaccins nécessaires pour les protéger de la polio. Leur dévouement est inspirant et mérite d'être reconnu.

En tant que jeunes, il est nécessaire voire indispensable de jouer un rôle important dans cette lutte. Il serait judicieux de soutenir le Rotary International par la participation à des événements locaux, en faisant des dons et en sensibilisant... Ensemble, nous pouvons aider à éradiquer cette maladie une fois pour toutes!

La Journée mondiale contre la Polio, journée d'espoir, de solidarité et d'action, demeure une occasion de se rappeler que lorsque nous nous unissons, nous pouvons réaliser des choses extraordinaires. C'est ce que démontre le Rotary International, à tous. En effet, il est clair que la persévérance et la détermination peuvent changer le monde. En tant que jeunes, il est important de devenir des agents de changement et de contribuer à faire de la polio une "maladie du passé".

Ainsi, en cette Journée mondiale contre la Polio, rejoignons-nous pour célébrer les progrès accomplis et redoublons d'efforts pour éradiquer la polio une fois pour toutes. Ensemble, nous pouvons faire la différence et écrire un avenir sans polio pour les générations futures.

Octobre Rose étant une campagne annuelle de sensibilisation sur le cancer du sein, instaurée depuis 1985, cet article révélera essentiellement un aperçu dudit concept.

GÉNÉRALITÉ SUR LE CONCEPT "OCTOBRE ROSE"

L’ORIGINE DU CONCEPT

La campagne "Octobre rose" a vu le jour aux États-Unis en 1985, soutenue par l’association caritative « American Cancer Society », luttant contre le cancer, et l’entreprise industriel « Imperial Chimical Industries« , spécialisée dans la production de produits chimiques. En 1992, Evelyn H. Lauder, vice-présidente d’Estée Lauder _grande entreprise américaine de production et de distribution de produits cosmétiques, capillaires et de parfums_ et Alexandra Penney, rédactrice en chef du magazine Self, se sont associées, pour créer un numéro spécial sur le cancer du sein. À cette époque, la belle-fille d’Estée Lauder se trouvait en rémission, et souhaitait sensibiliser les femmes sur cette question.

Cette même année, Mrs Evelyn H. Lauder co-créa l’association "Le cancer du sein, on en parle!", devenue en 2020 "Le Ruban Rose", et reconnue aujourd’hui comme le symbole international de la campagne de sensibilisation sur l’importance du dépistage préventif du cancer du sein. La campagne est apparue en France en octobre 1994, sous l’impulsion du magazine Marie Claire et du groupe Estée Lauder.

Depuis, elle s'est bien répandu à travers le monde et chaque année des actions et des marques s’ajoutent pour soutenir le combat. Au fil du temps, grâce à elle, le mois d’octobre est devenu partout, le rendez-vous annuel de cette campagne de sensibilisation.

LA POLITIQUE DU CONCEPT

Cette opération "Octobre Rose" a pour but de sensibiliser et de mobiliser le grand public contre le cancer du sein qui reste à ce jour le cancer féminin le plus diagnostiqué au monde. En effet, elle est organisée par différents organismes de bienfaisance sur le cancer du sein. La campagne informe par exemple sur l’importance du dépistage et du suivi médical régulier.

Octobre Rose soutient aussi les personnes touchées par le cancer du sein et continue de les informer. C'est ainsi que chaque année du 1er au 31 octobre, une campagne d’information et de dépistage contre le cancer du sein est effectuée. L’idée-mère est de lutter contre le cancer du sein en informant, sensibilisant et mobilisant des fonds afin de faire avancer la recherche scientifique sur les causes de ladite pathologie, sa prévention, son diagnostic, son traitement et sa guérison.

Pour se démarquer des différentes autres campagnes sanitaires, celle-ci s’illustre par un ruban rose _venue de l’ingéniosité d’Alexandra Penney_. Cette marque symbolise spécifiquement le combat contre le cancer du sein et qui serait distribué par l’enseigne "Estée Lauder".

De plus, à l’occasion de cette campagne, des courses et des marches s’organisent afin de soutenir la campagne et lever des fonds au travers des évènements tels que le fitness, le crossfit, des brunch et des challenges tel que «bra challenge», lancé l'année dernière sur Instagram et Tiktok, ainsi que des œuvres caritatives qui sont organisés à travers le monde. Le but principal de cette campagne étant la sensibilisation, la mobilisation au dépistage du cancer du sein, nous sommes donc invité à s’interroger sur cette pathologie.

LE CANCER DU SEIN : UN MEURTRIER SILENCIEUX…

Le cancer du sein est une tumeur maligne de la glande mammaire. C’est un cancer qui naît dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, les unités ducto-lobulaires du sein, essentiellement chez la femme. Il résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il apparaît généralement chez les femmes et rarement chez les hommes.

LES SYMPTÔMES ET RISQUES DU CANCER

Le symptôme le plus classique du cancer du sein est une bosse ou une enflure indolore dans un sein. Soyez donc attentif (ve) à un tel changement! Il y a également d’autres signes qui devraient vous alerter tels que la modification de la taille ou de la forme des seins; l’apparition de fossettes ou de plis dans la peau d’un sein; des rougeurs, enflures ou chaleurs accrue dans un sein; des démangeaison persistante; un mamelon inversé, c’est-à-dire tourné vers l’intérieur; des croûte ou desquamation (petites lamelles de peau qui se détachent) sur un mamelon; un écoulement de sang par le mamelon…

Si vous observez des signes tels que mentionnés ci-dessus, consultez un médecin sans tarder. Et pour éviter les mauvaise surprise faites vous dépister sans plus tarder.

Il faut savoir que 5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire ; 85 à 90 % des cas (forme dite sporadique ou non-héréditaire) ont des origines environnementales ou inconnues. De plus, une proportion importante des cancers du sein sporadiques est induite par la prise d’hormones, œstrogènes et la progestérone contenues dans les contraceptifs ou les traitements contre la ménopause.

Les facteurs de risque sont également la consommation d’alcool, de sucre, de produits laitiers, de graisses hydrogénées, l’obésité, le manque d’activité physique. Une première grossesse tardive et l’absence d’allaitement favoriseraient aussi ce cancer._VU SUR LE NET

Dans la plupart des cas, le cancer du sein se développe pendant plusieurs années sans le moindre signe, d’où l’importance :

• De le détecter tôt, dans le cadre d’un suivi médical régulier; 
• D'adopter de saines habitudes de vie, qui peuvent favoriser une vie sans cancer. 

Néanmoins, les personnes n'étant exposées à aucun facteur de risque, peuvent elles aussi développer un cancer du sein. Par conséquent, et malheureusement, personne n’est à l’abri de cette maladie. 

TRAITEMENTS MÉDICAUX ENVISAGÉS

Le traitement du cancer du sein s’est considérablement amélioré au fil des années, et a conduit à davantage de cas de rémission. Par contre il nécessite toujours des tests en laboratoire.

Le traitement dépend du stade d’avancement du cancer, et peut inclure une chimiothérapie, une radiothérapie et une intervention chirurgicale. La combinaison de ces soins peut se compléter par l’hormonothérapie ou encore ces différents traitements peuvent être prescrits individuellements.

PRÉVENIR LE CANCER DU SEIN

Pour avertir le public sur les dangers du cancer du sein et l’importance du dépistage, la campagne Octobre Rose est une vraie aubaine. En plus, l'opportunité est offerte à tous d'apporter une contribution à cette campagne de quelque manière que ce soit.

En effet, "Octobre Rose" étant un événement national, tout le monde peut y participer. Il est possible de prendre part à une activité proposée près de chez soi, comme une marche ou une course à pied. Les fonds récoltés lors de ces événements sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Il y a également l'opportunité de faire un don directement en ligne _sans forcément attendre le mois d’octobre_ ou d'organiser vous-même un événement physique ou virtuel pour récolter des fonds qui seraient réservés à l’association "Le ruban rose", à la fin de l’opération.

Petits conseils ✨

• N’hésitez pas à vous border en une lucarne de sensibilisation pour les autres, vous pouvez sauver des vies ;
• Veuillez à vous faire dépister ;
• Assurez vous de participer d’une quelconque manière à cette campagne. Sauvons des vies !!! 

Dans l’espérance que cet article vous trouve en excellente santé et qu’il aide plus d’un, je vous dis à bientôt…☺️ Et n'oubliez pas les likes, commentaires et partages s'il-vous-plaît, merci ☺️.

Depuis 1968, elle a lieu tous les deux ans mais à partir de 2013 elle a commencé à se tenir en année impaire. Ainsi la prochaine celle de 2023 dont l'organisation fut repoussée en 2024, pour des raisons "climatiques", se tiendra en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Pour ce faire, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2023 aura lieu ce jeudi 12 octobre à 19h00 au Parc des Expositions d'Abidjan. Toutefois, notons qu'avant le tirage au sort qui permet la composition de 6 poules dans lesquelles les équipes vont s'affronter pour les quarts de finale, les 24 équipes qualifiées ont été réparties en quatre chapeaux en fonction de leur classement FIFA. 

Ces équipes qui figurent sur cette image seront donc celles qui seront tirés au sort pour la formation des poules.

Rendez-vous incontournable avant le début du tournoi, le tirage au sort de la CAN promet des retrouvailles, de la convivialité, et des moments de tension pour les présidents des fédérations et les sélectionneurs nationaux. À cet effet, chaque équipe nationale découvrira sa poule, ses adversaires du premier tour, et sa ville d’accueil.

Également, pour le Comité d'Organisation de la Coupe d'Afrique des Nations , se sera l'occasion de dévoiler l'hymne de la compétition, avec les artistes compositeurs présents sur le podium, sans oublier la mascotte officielle qui sera présentée pour la première fois. Une soirée pleine d'attentes et d'excitation, pour les passionnés du football, qui sera diffusé en direct de la chaîne Youtube de la CAF... Ne vous le faites pas raconter, vivez ce moment !

J'espère que l'article vous en a appris des choses et merci de toujours nous suivre et rester connecté sur Akpany.ci. N'oubliez pas les amis, likez, commentez et partagez s'il vous plaît. C'est pas payant et c'est un petit soutien pour nous permettre de bien nous positionner sur l'algorithme. Merci, bonne journée à vous et à bientôt !

LE SARA: UN ÉVÉNEMENT ÉCONOMIQUE 

Le Salon de L'agriculture et des ressources animales se constitue comme un hyper marché contenant diverses tenants de stands qui offrent aux visiteurs des produits et services liés à l'activité agricole et aux ressources animales en contrepartie financière ou en vue de créer une sorte de réseau. Mais ces derniers proposent également des perspectives et opportunités pour la jeunesse et leur insertion dans ledit domaine.

Une opportunité financière pour les exposants

Pour les exposants, composés de milliers de marchands de services et produits agricoles et animaliers et d'entreprises innovantes dant ledit domaine, le SARA représente une réelle opportunité de multiplier leur chiffre d'affaires annuelles, améliorer leur service de ventes et prestations et surtout se faire une meilleure visibilité. En effet, les entreprises, actrices du domaine agricole et animalier, diverses soient-elles, ne font que se succéder à cette foire afin de se procurer une meilleure clientèle mais aussi d'attirer de nouveaux collaborateurs et investisseurs. 

De plus, il n'y a pas que les entreprises, il y a également les coopératives, associations et même les organismes ou firmes internationales comme le PAM, l'ONU et bien d'autres qui y participent. Ces derniers profitent de l'occasion pour faire participer des petites et moyennes entreprises dudit secteur qui leur seraient affiliées mais qui n'auraient pas les moyens de s'offrir des stands. Cela se fait dans un esprit de charité mais il n'en demeure pas moins qu'il recherche également pour certains de nouveaux associés, membres et ou donnateur...

La présence de centaines de milliers d'exposants serait belle et bien vaine sans visiteurs ou participants extérieurs pour lesquels cet événement est bien plus qu'un événement financier, une opportunité professionnelle.

Une opportunité professionnelle pour les visiteurs

À côté de la communauté des exposants du SARA, composé en minorité jeunes, les visiteurs sont majoritairement des jeunes gens. En effet, on y retrouve des étudiants en quête de stages, de collaboration ou de connaissances; aussi des élèves en quête de découverte et de savoir... Comme indiqué un peu plus haut, la jeunesse est placée au cœur du développement du secteur primaire(agriculture_ressources animales, halieutiques, forestières, artisanal...). C'est l'une des raisons de création du SARA et sa grande implication de la jeunesse y relatifs se fait comprendre à cet égard. 

Au delà, les visiteurs au grand complet sont bien souvent des touristes, des investisseurs, des collaborateurs et des acheteurs. En effet, il y a de tout à cette foire, ainsi certains s'y rendre juste pour visiter les stands et profiter de l'événement juste pour la découverte. Pour d'autres c'est le lieu de se lier en affaires avec des entreprises du secteur soit pour y investir ou pour une collaboration. Pour les jeunes en quête de sensations nouvelles, c'est l'occasion de porter un regard novateur et ingénieux sur le système actuel dudit secteur et tenter d'améliorer ce dernier avec des solutions nouvelles, technologiques et révolutionnaire en la matière.

Et parmi ce monde, il y a la participation de jeunes entreprises comme "Akpany, Software & Media Solutions" qui offre des services de développement d'applications (Web et mobile) et de solutions médias adaptées au besoin de ses clients peu importe leur domaine d'activité. Pour cette dernière par exemple, la participation à un tel événement relève du pur professionnalisme en ce sens où l'équipe sur place (dont je faisais partie), y était pour prospecter et surtout se faire de la clientèle, des contacts ainsi que de la visibilité.

LE SARA: UN ÉVÉNEMENT CULTUREL

Le Salon de l'agriculture et des ressources animales demeure une occasion des plus prestigieuses propice au rassemblement des acteurs du secteur primaire au niveau national, sous régionale et même continental. Il reste aussi un moment d'échange culturel entre les participants.

Un rassemblement international des acteurs du secteur primaire.

Lieu de correspondance ou de rassemblement, le SARA réunit une pléiade de personnes physiques et morales venant des quatres coins du monde à savoir l'Asie, l'Amérique et l'Europe dont les participations sont plus récentes et dû à l'influence et aux succès que ce projet a rencontré lors des années antérieures. N'oublions pas non plus l'Afrique dont la participation est plus forte puisque le SARA fut initié par la Côte d'Ivoire, un pays dudit continent, et il s'y tient à chaque édition. 

En effet d'après les sondages, 29 pays étaient représentés à la dernière édition ce qui a marqué une augmentation de plus de 8% par rapport à celle qui l'avait précédé. L'édition de 2023 enregistre la participation de nouveaux pays, séduits par le succès de la dernière édition parmi lesquels il y a le Pays Bas. Ce pays d'Europe fut mis à l'honneur par les organisateurs de l'événement et s'est fait représenter pour l'occasion, par plus d'une centaine d'entreprises et organisation. Ce dernier choix semble être d'ordre stratégique vu la grande place qu'occupe cette nation en matière agricole.

En outre nous notons également la forte présence d'acteurs venant de l'Europe comme la France, l'Allemagne ou l'Espagne dont la participation aussi récente soit-elle est dû au succès dont l'événement a fait preuve, et à l'intention d'agrandir leur réseau clientèle, d'améliorer les relations commerciales Nord-Sud et se faire connaître sous d'autres cieux... N'oublions pas les ressortissant du continent Africain qui sont très bien bien représenté et en grande majorité. On dénote à ce titre plusieurs entreprises ivoiriennes, ghanéennes, maliennes, sénégalaises, burkinabés, nigérianes et même marocaine depuis bien des éditions.

L'assiduité des diverses entreprises, association, coopératives, visiteurs et investisseurs présage du partage culturel important que permet le SARA.

Un moment d'échange culturel 

La présence d'une multitude d'entreprises, de visiteurs, de participants en clair, venant de diverses origines, engendre un cadre approprié à un échange culturel en matière de ressources agricoles et animales et surtout au niveau du savoir faire y relatifs. En effet, c'est le lieu de partager et découvrir des compétences et du savoir-faire en matière agricole, de l’élevage et de la pêche, celà au travers de conversation, de partage de prospectus...

De plus, grâce aux conférences, ateliers de formation et d'information et concours, les exposants et visiteurs ont l'occasion de découvrir des ''success stories'' nationales et internationales, et l'opportunité d'interagir avec des ressortissants venant d'ailleurs en vue de développer un nouveau savoir faire concernant par exemple la conservation des produits ou le suivi des plantations...

Au regard du fait que chacun détient un savoir faire en fonction de ses origines, c'est l'occasion pour les producteurs ou les entreprises de prendre attaches avec leur concurrents ou leur confrères afin de s'échanger les compétences et de se fournir un bon carnet d'adresses au niveau national et international. Aussi, c'est l'opportunité pour les consommateurs de s'exprimer sur leur besoin et attentes auprès des producteurs.

En dépit de cet échange, il y a également avec le partage de ressources humaines, animales et agricoles qui subsiste et ça représente une aubaine pour l'insertion professionnelle des jeunes dans le dit domaine, peu importe ses origines. En effet, avec toute une journée dédiée à la jeunesse, la 6ème édition du SARA, offre une lucarne de discussion favorable à l'insertion professionnelle des jeunes dans ce secteur avec des espaces d'octroi d'emplois, avec des panels et forums incitant les jeunes ivoiriens et d'ailleurs à innover et entreprendre dans ledit domaine...

Pour conclure, le SARA s'avère être une réelle œuvre révolutionnaire où plusieurs trouvent satisfaction peu importe leurs origines et attentes. L'idée fut très agréablement reçu vu son importance, son innovation dans le domaine du secteur agricole et des ressources animales ; et aussi son succès à portée nationale et internationale. Toutefois il subsiste encore plus pour des failles dans le système à revoir comme le coût exorbitant des stands qui ne facilite pas la participation des petits entrepreneurs du secteur à cette foire... Néanmoins, pour notre part, mon équipe et moi avons pris du plaisir à s'y rendre. En effet, ce fut un moment d'expérience enrichissante et de découverte inouï. Nous vous incitons donc massivement à prendre part aux éditions à venir. 

J'espère que l'article vous a plu. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, et réactions après lecture et n'oubliez pas de partager, c'est très important. Merci les amis et à bientôt