L'infime place de la santé mentale en Afrique

Dans les vastes espace d'Afrique, la santé mentale demeure une étoile solitaire, brillant faiblement dans l’obscurité, attendant d’être reconnue et portée au sommet de la conscience collective.

L'infime place de la santé mentale en Afrique

Dans cette société en quête perpétuelle d'argent, de bonheur et de plaisir spontané, la santé est très peu considérée sauf dans les cas les plus extrêmes, encore moins, quand il s'agit de la santé mentale. Le peu d'intérêt pour cet élément, pourtant si important, est observable partout dans le monde avec les modes de vie très peu conventionnels ni hygiéniques encore moins recommandés. 

Ceci dit, ce phénomène est beaucoup plus perceptible en Afrique où les maux sociaux sont d'une ampleur extravagante et où la pauvreté court les rue. La situation relativement précaire de ce continent et ses ressortissant, fait à la santé une très petite place, encore plus infime en matière de santé mentale. 

Mais avant tout développement sur la question africainement orientée, "commençons par le commencement".

QU'EST-CE QUE LA SANTÉ MENTALE ?

La santé mentale correspond à un état dans lequel une personne peut être productive, épanouie et mentalement stable. Elle prend en considération toutes les dimensions de la personne : émotionnelle, physique, sociale et spirituelle. 

Il est essentiel de comprendre que la santé mentale ne se définit pas seulement par l'absence de trouble mental ou psychologique. Elle fluctue en permanence en fonction de nombreux facteurs et joue un rôle crucial dans le bien-être général. 

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) « la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté. »

Elle est influencée par un grand nombre de facteurs individuels et collectifs: des facteurs génétiques, la capacité des personnes à gérer les émotions mais également les conditions de vie, des facteurs environnementaux socio-économique, le contexte sociétal... Ainsi, le revenu, le logement, l’emploi, les dettes, la vie sociale mais aussi l’environnement urbain ou la politique sociale et économique d’une communauté, ont une grande influence sur le bien-être mentale des individus.

Vue l'influence que peuvent avoir des facteurs internes et externes sur la santé mentale, elle peut être altérée par des troubles, dont la dépression, les troubles anxieux, les troubles bipolaires ou la schizophrénie... Retenons donc qu'une politique publique soucieuse de lutter contre les discriminations, les inégalités socio-économiques et l’exclusion, est une politique publique soucieuse de la santé mentale des personnes. Mais l'inverse qui est très répandue en Afrique, peut être très dévastatrice pour elles. 

QUELLE EST LA PLACE DE LA SANTÉ MENTALE DANS LA SOCIÉTÉ AFRICAINE?

Malgré son émergence dès la création de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1946, la santé mentale a encore du mal aujourd’hui à trouver sa place sur le continent africain. En effet, peu de pays africain prennent en considération l'état mental des individus qui le composent et même quand quelques-uns le font, ce n'est pas assez ou c'est trop coûteux ou encore inadéquat... Cette situation prend le pas sur les africains eux-mêmes. Cela s'explique par plusieurs faits. 

D'abord, il est question d'une société très conservatrice et peu enclin à l'entretien du bien-être mental, ou du moins une société qui choisi pour ses ressortissants sans les consulter et va plus loin en les jugeant quand il est question de troubles mentaux. De ce fait, les personnes atteintes de ce type de mal peuvent être exclues socialement et considérées comme "anormales", ou "punies par une force suprême pour leur faute"... Cette stigmatisation empêche souvent les individus de chercher de l'aide. Elle contribue également à l'insuffisance de sensibilisation et de prise en charge en Afrique, en la matière.

Ensuite, les croyances culturelles et l'gnorance ne contribue pas à un changement propulsant des politiques publiques de prise en charge efficaces pour la santé mentale. Dans un sens, les gens ne sont généralement pas conscients de leurs problèmes de santé mentale, de leurs symptômes et des ressources disponibles pour le traitement. Dans un autre, les maladies mentales sont attribuées à des causes surnaturelles ou spirituelles, ce qui pousse les individus à consulter des guérisseurs traditionnels, de préférence, plutôt que des professionnels de la santé mentale.

Enfin, la pauvreté et la masse de maux qui minent cette société n'aident pas. En effet, sachant que les États aficains autant que leur habitants ont de faibles ressources financières et techniques, il n'est pas très étonnant de constater que les systèmes de santé en Afrique sont souvent sous-financés et manquent d'infrastructures et de personnel qualifié pour traiter les problèmes de santé mentale. Les ressources sont souvent concentrées sur d'autres problèmes de santé plus visibles. telles que la lutte contre le VIH/sida, la malaria, le cancer, et d'autres maladies infectieuses. La santé mentale est parfois reléguée au second plan voire au dernier plan. Or, sur ce continent, plusieurs maladies mentales sont préoccupantes. 

QUELS SONT LES MALADIES MENTALES QUI MINENT LA SOCIÉTÉ AFRICAINE ?

Il en existe une multitude mais nous n'en évoquerons que quelques-unes à savoir la dépression, la dépendance, les traumatismes, et les troubles alimentaires. Retenons bien que la base de tous ces troubles restent des éléments exterieurs. 

La dépression autant que l'anxiété, la dépendance, les traumatismes et les troubles alimentaires, touchent de nombreuses personnes en Afrique. Cela est dû par les coups de pressions social fortement présents dans cette partie du monde et le poids énorme du regard des autres et de l'opinion publique sur les individus sans oublier le taux de pauvreté elevé. Cette forte influence de facteurs externes fait montre de la nécessité de trouver des solutions à ces mineurs silencieux. Mais avant, analysons quelque peu l'essence de ces maux. 

_ la dépression se caractérise par la présence d'une humeur negative ou d'une perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt. C'est l'un des principaux troubles mentaux qui sévit en Afrique. Certains la décrivent comme une "maladie d'Occidental" et la tournent en ridicule. Selon l'OMS, en Afrique près de 30 millions de personnes vivent avec un trouble dépressif, bien souvent sans aucun suivi médical.

_ Quant aux aux addictions, ce sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères. La consommation excessive d'alcool, le tabagisme et l'usage de drogues sont des problèmes de santé mentale répandus en Afrique.

_ les traumatismes sont des réaction émotive persistante qui fait souvent suite à un évènement extrêmement éprouvant de la vie. De nombreux Africains ont vécu des événements traumatiques tels que la guerre, les conflits armés ou les catastrophes naturelles. Le stress post-traumatique est courant, mais il est souvent négligé.

_ Les troubles alimentaires sont des affections complexes qui peuvent se manifester en bas âge. L'anorexie et la boulimie touchent également certaines populations africaines, bien que ces troubles soient moins fréquents que d'autres.

Il est essentiel de sensibiliser davantage sur ces problèmes de santé mentale, de former les professionnels de la santé et de mettre en place des services de soutien accessibles pour aider les personnes concernées.

QUELLE PERSPECTIVE POUR UN AVENIR MENTAL SAIN POUR CHAQUE AFRICAIN ?

La perspective pour un avenir mental sain en Afrique est axée sur plusieurs initiatives clés. L'on retiendra ici les stratégies nationales, celles provenant de la scène internationale et celles émanant d'initiatives privées. 

  • L'OMS a lancé une campagne pour sensibiliser à la prévention du suicide, qui est un problème majeur de santé publique en Afrique mais aussi plusieurs stratégie ont été mises en place. 
  • Les Ministres africains de la santé ont approuvé une nouvelle stratégie pour renforcer les soins de santé mentale avec des objectifs fixés pour 2030. Il est nécessaire d'investir dans les soins de santé mentale et d'intégrer cette question au sein des politiques de santé et de développement. 
  • Les ONG, associations et même certaines personnalités publiques essaie tant bien que mal, à l'aide de panel, de campagne de sensibilisation, d'activité atypique, d'éveiller les conscience des personnes sur ce fléau en offrant un cadre d'échange approprié pour tous. 

Ces efforts visent à améliorer l'accès aux services de santé mentale et à réduire la stigmatisation associée aux troubles mentaux, contribuant ainsi à un avenir mental sain pour le continent. De même, ils contribuent dans un sens à réduire les risques d'atteintes à la santé mentale.

N'empêche, il faudrait que les pouvoirs publics africains essaient de revoir le niveau de qualité de vie dans cette partie du monde avec des politiques plus en faveur du bien être des populations. Cet envers de la médaille des perspectives limiterait un temps soit peu cette difficulté connu par les africains. "Moins de problème sociaux, moins d'atteintes à la santé mentale !!!"; Tel devrait être le slogan des politiques de santé publique africaines. 

J'espère que l'article vous a plu et fourni de nouvelles données intellectuelles. J'espère également que la thématique vous a plu et n'hésitez à me faire part de vos appréhension. 

Note de la rédactrice : excusez moi du retard et des interruptions énorme entre les publications des articles. Je sais que cela constitue en désagréments pour certains mais étant donné que je suis à un niveau estudiantin assez décisif, il est très difficile de combiner les études et je m'en excuse sincèrement. Mais on tient le coup et on y parviendra ensemble.

Je vous proposerai un jeu concours très vite pour me rattraper. Je vais me faire pardonner!